Le pont des espions
A la fin des années 50, James B. Donovan, avocat de New York spécialisé dans les assurances, est engagé pour défendre Rudolf Abel, un homme discret accusé d'être un espion soviétique. Alors que ses supérieurs hiérarchiques le poussent à ne faire que le minimum car tout le pays attend une condamnation, Donovan prend sa mission à coeur, estimant que tout accusé a le droit d'être défendu. Malgré ses efforts, il perd le procès mais évite la peine de mort à son client. En 1962, il est envoyé en secret à Berlin, alors que le Mur vient d'être édifié, il doit organiser un échange entre Abel et le pilote d'un avion espion américain, capturé par l'URSS.
Mon avis : Le retour du bon vieux film d'espionnage. Nous avons passé un bon moment.
J'ai beaucoup aimé le premier plan. Il montre un homme qui semble avoir trois visages : le sien, celui qu'un miroir lui renvoie et celui de l'autoportrait qu'il est en train de peindre... Cet artiste est un espion.