2 octobre 2008
Noir de Lune
"Tout compte fait, je n'ai pas eu de mal à tuer ma mère."
Dès la première ligne, Helen avoue. Il y a bien eu meurtre. Que sa mère ait été sénile et méchante ne change rien. Tout au long des 24h qui vont suivre, Helen louvoie entre ses souvenirs et la réalité, pour tenter de comprendre, pour tenter de survivre... Surgissent les images d'une enfance bizarre passée auprès d'une femme belle et démente, impitoyable et fragile, qui s'immerge dans la maladie pour mieux punir son mari.
Nous voilà pris à notre tour au piège de l'amour-haine qu'Helen voue à cette mère aux allures d'idole destructrice. Son angoisse devient notre angoisse : que faire du corps ? où trouver un complice ? faut-il quitter la ville ? se tuer ?
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